Brexit : chute du commerce et non-respect de l’accord sur les échanges !
Les relations internationales sont régies par des accords, des référendums et d’autres documents signés par différents États. Le non-respect de ces dispositions peut avoir des conséquences fâcheuses perturbant les relations et les échanges entre certains pays.
Le non-respect des échanges commerciaux au sein de l’Union européenne a conduit à la sortie du Royaume-Uni de ce regroupement. Ici, faites la lumière sur le Brexit avec la chute historique du commerce et le non-respect de l’accord sur les échanges commerciaux !
Brexit : Non-respect de l’accord sur les échanges commerciaux
Le feuilleton Brexit aura duré plus de quatre ans. Ayant débuté en juin 2016, il a pris fin avec le retrait du Royaume-Uni de l’Union européenne et de la Communauté européenne de l’Énergie Atomique (CEEA). Presque 48 ans après la formation de ce bloc européen, le Royaume-Uni est le premier État à s’en soustraire.
Ce retrait du Royaume-Uni a donné naissance à un nouvel accord sur les échanges commerciaux sur le continent. Long d’environ 1300 pages, le nouvel accord signé le 24 décembre 2020 prend en compte de nombreux domaines, à savoir les échanges de biens et de services, l’investissement, la concurrence, la fiscalité, le transport, l’énergie, les aides d’États, l’environnement, la protection des données, etc.
Non-respect de l’accord sur les échanges commerciaux !
À peine trois mois après cette signature, des voix s’élèvent pour dénoncer la violation du nouvel accord sur les échanges commerciaux.
Le commerce entre l’Union européenne et l’Irlande du Nord représente le principal objet de discorde. L’Union européenne accuse le Royaume-Uni de violation de l’accord et engage une action judiciaire.
Cela pourrait engendrer de fortes pénalités financières, notamment des taxes sur les produits britanniques présents sur le territoire des États membres de l’Union européenne.
Brexit : chute historique du commerce extérieur
Les conséquences du long feuilleton Brexit et du retrait du Royaume-Uni de l’Union européenne sont bien inquiétantes. En effet, le Brexit a entraîné la chute du commerce extérieur la plus importante depuis 1997 où les chiffres ont commencé à être mesurés. D’après le rapport publié le 11 mars 2021 par l’Office National de la Statistique britannique (ONS), le commerce extérieur du Royaume-Uni est en pleine chute. De façon spécifique, les exportations vers l’Union européenne ont chuté de 41 % et les importations en provenance de l’Union, elles, ont chuté de 21,6 %.
Au Royaume-Uni, cette chute du commerce extérieur a entraîné un manque à gagner de plusieurs milliards de livres en seulement quelques mois. Cette situation combinée aux nombreux dégâts engendrés par la pandémie du coronavirus entraîne un recul du PIB britannique de 2,9 % au premier trimestre de cette année.
Brexit et douane : des frais inattendus pour de nombreux internautes
Les conséquences du Brexit britannique touchent les internautes de façon particulière. En effet, en faisant des achats en ligne sur leurs sites favoris, des centaines d’internautes se sont retrouvés avec des frais de douanes supplémentaires inattendus. Les boutiques virtuelles comme Boohoo, Pretty Little Things Beauty Bay et même Amazon sont de cette liste des principaux sites e-commerce concernés.
Dépassant parfois la centaine d’euros, ces frais sont payés en espèce à la réception du colis par le client. Certains sites e-commerce mettent en place des stratégies permettant de prendre entièrement en charge ces frais. Néanmoins, même avec ces plateformes, le client doit avancer ce montant puis présenter une preuve du paiement avant d’être remboursé.
Par ailleurs, le client peut être exonéré des frais de douanes supplémentaires dans des cas spécifiques. Par exemple, lorsque l’internaute commande sur un site britannique un produit qui n’est pas d’origine anglaise et que la valeur de la commande n’excède pas 150 euros, il est exonéré de droits de douane. De même, quel que soit le montant de la facture, lorsque le produit commandé est d’origine anglaise, l’internaute est exonéré des frais de douane.
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