Eric Esnault : Musée, numérisation, AI et blockchain – le futur en marche

Si l’on interrogeait Éric Esnault sur ce qu’il pense du rôle de la blockchain dans l’Art, sans nul doute que l’homme serait intarissable.



En tant qu’analyste des tendances dans le monde culturel et artistique, il sait qu’il ne faut se fermer à rien pour ne manquer aucune opportunité et la blockchain pourrait, à l’instar d’autres nouvelles technologies, révolutionner ce monde. Explications.



Eric Esnault : Blockchain et œuvres d’art : une parfaite traçabilité



En 2022, le terme de blockchain n’est inconnu pour personne, même si beaucoup auraient du mal à la définir. 



Pour synthétiser, il s’agit d’une banque de données géante. Rien qui sorte à priori de l’ordinaire, jusqu’à connaitre son fonctionnement. Cette base de données est alimentée et gérée par des millions d’ordinateurs qui travaillent ensemble. Parfait pour un hacker, railleront certains, avant de savoir que ces derniers se situent à tous les coins du globe ; ce qui pose donc problème au pirate le plus confirmé dans sa sinistre pratique.



Si la blockchain est utilisée pour faciliter les transactions d’argent, dans le domaine de la cryptomonnaie, en recensant chaque action effectuée par un investisseur, cette traçabilité exemplaire pourrait ; comme le pense Éric Esnault, révolutionner celles qui ont lieu dans le monde de l’Art, tant convoitées par certains faussaires et autres voleurs.



Vols et escroqueries ne sont pas nouveaux dans ce domaine et encore aujourd’hui, il peut être facile de berner une personne ; y compris des conservateurs de musée. Ces mauvaises expériences laissent un goût amer et surtout ne peuvent représenter dans le meilleur des cas « que » quelques milliers d’euros. Il est en effet plus compliqué désormais de pouvoir proposer un faux de Rembrandt ou encore de Picasso.



Mais tous les artistes ne sont pas (encore) forcément illustres, alors qu’ils rencontrent un certain succès. Il n’en faut pas plus pour des faussaires qui peuvent alors se faire de l’argent relativement facilement.



Éric Esnault en est certain : si la blockchain était utiliseé pour compiler toutes les informations relatives à une œuvre, la traçabilité serait parfaite. Il est en effet courant qu’une œuvre voyage et se déplace au cours de son existence.

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Cela peut être un prêt entre musées, pour une exposition, le rapatriement d’une œuvre dans son pays d’origine, suite au décès ou à l’anniversaire de la mort d’un artiste, lors de successions ou de ventes aux enchères.



Pendant ces périodes transitoires, des occasions de perdre, de se faire voler l’œuvre en question se multiplient. Difficile, alors quand on est un acquéreur potentiel, de mettre de l’argent sur la table sans avoir un frémissement dans le ventre, à l’idée d’acheter (peut-être) un faux ou encore une œuvre qui a été volée.



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Mais si la blockchain, tant vantée par Éric Esnault est une nouvelle technologie, ce n’est pas la seule qui peut intéresser le monde de l’Art.



Au musée du Louvre, outre de pathétiques entarteurs écologistes, on peut trouver des personnes qui utilisent l’Intelligence Artificielle (AI) pour faire se mouvoir des œuvres connues ; comme avec la Joconde.



En Floride, les amateurs d’art ont pu prendre en 2019 un selfie avec….Salvador Dali. Comment expliquer ce prodige ? Tout simplement grâce à l’AI qui l’a fait apparaitre plus vrai que nature, pour expliquer son œuvre, face à des visiteurs médusés.



Comme dans l’exemple précédent, c’est en se basant sur différents supports (vidéos, photos, interviews) que l’artiste a fait l’objet d’une analyse fine par une intelligence artificielle et des algorithmes afin de redonner vie à celui qui est décédé en 1989.



Pour parfaire l’ensemble, les professionnels se sont appuyés aussi sur l’aide d’un sosie du peintre, pour présenter une vidéo criante de vérité alors que tout, du début à la fin, n’existe réellement.



Formidable ou inquiétant ? Si l’on en croit les concepteurs, ce faux Dali serait en mesure de tenir une conversation sur un peu près tous les sujets.



Ce n’est pas d’ailleurs l’ancien ingénieur de Google qui le démentirait puisqu’il a laissé fuiter (avant d’être licencié), des bribes de conversation entre lui et une AI qui dit éprouver de vrais sentiments humains ; ce sur quoi peu de doute sont possibles quand on lit ces fameux extraits.



L’AI au musée n’est pas une nouveauté, car elle permet de faire déjà des visites virtuelles ; ce qui a peut-être sauvé de l’ennui les amateurs d’art, pendant le confinement.

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La numérisation des œuvres prouve que le digital a toute sa place dans le monde de l’art pour les préserver contre les affres du temps, voire certaines personnes malintentionnées.



Combiner toutes ces possibilités, mais aussi utiliser la blockchain, pour lutter contre la fraude et l’escroquerie comme le suggère Éric Esnault pourrait donc devenir le futur de l’Art tel que nous le connaissons.



Pourquoi pas, après tout ? Le fisc se repose bien, depuis quelques temps, sur l’AI Galaxy pour traquer les fraudeurs, tant particuliers que professionnels, en recoupant les liens de parenté, les conjoints, les associés pour déceler qui, en France, présente le plus grand risque de frauder.



C’est cette même AI qui se base sur les plans du cadastre, les vols aériens et les déclarations en mairie et au centre des impôts pour débusquer les piscines que leurs propriétaires ont pu faire construire, sans rien demander à personne, s’exposant ainsi à de fortes amendes….



N’est-ce pas plus réjouissant de savoir que ces nouvelles technologies se mettent au service de la beauté, du talent, pour les préserver, pour aider ceux qui les aiment à tel point qu’ils veulent les avoir sous les yeux tous les jours et vont parfois à débourser une fortune, en voulant pourtant la confirmation qu’ils achètent bien ce pour quoi ils sont prêts à payer ?



 Le marché de l’Art s’en porterait sans doute mieux, d’où l’acharnement d’Éric Esnault pour que les nouvelles technologies et l’Art puissent cohabiter en paix.



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Boris Rabilaud
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