Les médias sont devenus un phénomène de société, qu’il est loin le temps où l’imprimerie fut inventée au 15ème siècle par Gutenberg, depuis la presse s’est développée.
Ces dernières années, elle a pris une ampleur inespérée, avec entre autres l’arrivée d’Internet, à tel point que les médias de nos jours et leurs impacts, sont devenus, indispensables.
Les médias de nos jours et leurs impacts
De nos jours, il n’y a plus de communication, sans utilisation forte des médias de communication, que cela soit la presse écrite (journaux, magazines, blogs et autres sites internet), ou bien vidéo à travers des sites comme (YouTube, Instagram, Pinterest, la télévision ou similaires).
La production des écrits est devenue une nécessité, et tous les moyens de communications sont bons, pour informer les clients et les prospects, et le souci est que la production de l’information n’est pas toujours d’égale qualité, et nombreux sont de nos jours, les papiers qui méritent d’être lus.
Les médias ont pris une part impondérable dans l’information au quotidien, et la diffusion des journaux dits en live (BTFM-TV, CNEWS, LCI), participent quotidiennement à cette diffusion d’informations, qui ne sont pas toujours de qualité égale, en plus ils se répètent en boucle.
Mais cela ne s’est pas fait tout seul, et plusieurs phases ou époques peuvent être relevées, au niveau mondial, qui sont la conséquence de l’avènement de la radio, de la télévision et de la presse écrite, l’ordre importe peu, tout en sachant que le public en est le premier responsable.
Le public réclame de plus en plus, des études (de marché, des comparatifs de produits), des sondages sur la politique et sur n’importe quel sujet, des enquêtes, ce qui fait que les médias de masse, se multiplient, sans toutefois veiller au contenu ou à la qualité de leur production.
Les médias de nos jours, années 1940, début période des mass médias
Durant la seconde guerre en Europe, les premières études sur la presse ont vu le jour, en France, et la naissance entre autres de l’IFOP, et aux Etats Unis, c’est aussi à ce moment-là, que furent produits les premiers travaux, sur l »impact des radios sur le comportement électoral des populations.
Mais il est impossible de parler de cette époque et d’occulter une des plus grandes productions du régime Nazi, à travers l’ouvrage de S. Tchakhotine (psychosociologue russe mort en 1973 à Moscou, et qui pour la petite histoire est inhumé à Cargèse en Corse) :
Le viol des foules par la propagande politique,
Une étude très détaillée et fouillée (première parution en 1939) de toutes les techniques utilisées par le régime Nazi, c’est un traité classique de psychologie sociale, qui tente de démontrer comment les foules ou massent obéissent, à la formation de la volonté politique et à son action.
Les médias de nos jours, années 1950, période dite des premières analyses.
Les programmes de recherche, sont décortiqués et dépouillés, avec un seul objectif : Le Qui, le Quoi, le Comment et le Pourquoi, et pour quels effets, dit autrement les premiers programmes électoraux, étaient analysés finement, et regardés à la loupe au détail près.
Nous pouvons affirmer, sans crainte que ce fut là le vrai début des analyses sur les comportements liés à la consommation et aux usages entre autres électoraux, les impacts étaient relevés, et des suggestions plus ou moins farfelues, étaient mises en avant.
Les médias de nos jours, années 1960-1970, après les analyses, la critique nécessaire.
La profusion d’informations, a fait que les lecteurs devenaient de plus en plus critiques, et n’étaient plus disposés à avaler n’importe quoi, n’importe comment, c’est la période dite d’analyse critique, qui s’est complétée, par une augmentation particulière du taux d’équipements (radios, télévisions).
Les sujets ont évolué, et sont apparues à ce moment-là, les analyses sociales, culturelles, politiques (en partie) en plus des dimensions techniques, qui n’étaient plus le seul sujet des communications, la critique a pris son ampleur, et l’on considère cette époque comme un tournant dans la communication.
Les médias de nos jours, années 1980, l’explosion NTIC
L’utilisation d’internet, la dimension prise par les ordinateurs dits personnels, a fait accélérer les progrès techniques, comme jamais à aucun autre moment, les technologies de l’information et de la communication (NTIC), ont pris une ampleur et une dimension palpable encore de nos jours.
L’usage du média, ou plus du mass média, avec ses effets sur le usages sociaux a commencé à voir le jour, la sophistication qui ne faisait pas partie du paysage s’est imposée d’elle-même, les jeux et divertissement sont arrivés sur le marché, et le mail ou e-mail, a remplacé l’habituel courrier papier.
Les médias de nos jours, de nouvelles expressions sont nées, ou se sont popularisées.
Audience, c’est le nombre de personnes qui vous écoute ou vous lit, et la mesure de l’audience a pris une ampleur inconnue jusque-là.
Tout tournait autour de l’audience, et des personnes qui vous écoutaient, à la radio, qui vous lisaient dans la presse spécialisée ou non, ou des conclusions que l’on pouvait en tirer (sondages).
Mass Médias, c’est en fait, l’association de deux mots clés, de cultures différentes : Mass, qui renvoie au public de masse, selon les Américains, et Médias, totalement latin, qui signifie moyens.
Aujourdh’ui, parler de Mass Médias, équivaut à aborder, la communication et l’information, mais avec une nuance de taille, communication sous-entend échange entre un émetteur et un récepteur.
Et information, ne correspond qu’à une simple transmission de message, sans s’occuper de la réponse qui pourrait en résulter, informer ne veut pas dire communiquer.
Les médias de nos jours, absence d’éthique, vrai drame actuel.
Les médias communiquent beaucoup et sur n’importe quel sujet, et tous les sujets sont bons, pour attirer les lecteurs, c’est ainsi que les journalistes publient, sur la vie sociale, la vie politique, la vie culturelle, les faits de société, qu’ils soient locaux, nationaux ou internationaux.
Hélas, la vérité n’est pas toujours au rendez-vous, du moins pour tous, car il y a comme partout, des journalistes de qualité, et des journalistes dont la seule préoccupation, semble être le nombre de lecteurs qui s’intéresseront à leur papier.
Si nous devions émettre un souhait, (note personnelle de l’auteur), ce serait que l’on s’occupe plus du fond et de la réalité que de la forme et du sensationnalisme, car la surinformation finira un jour ou l’autre par lasser le lecteur, si ce n’est déjà fait.
En clair, si nous pouvions mettre un peu plus d’éthique dans nos publications, personne ne s’en plaindrait, sauf peut-être les responsables des journaux, qui verraient leur audience diminuer, mais pour une meilleure qualité informative.