Depuis 2014 où elle a acquis un véritable statut juridique légal, l’Economie Sociale et Solidaire (ESS), ne cesse de mettre en exergue l’envie des entreprises d’avoir une utilité sociale grâce à des méthodes de gestion collaboratives.
En ce début d’année 2022, ça veut dire quoi ?
Comment comprendre l’ESS en 2022 ?
De nombreuses entreprises ont décidé d’adopter massivement les spécificités de l’ESS car elles se reconnaissent dans les valeurs prônées par ce statut spécifique. “Les projets de l’ESS sont variés, mais on note dans la plupart d’entre eux la volonté de protéger le salariat, pour limiter autant que faire se peut les inégalités et les problématiques sociales qui seraient inhérentes à des situations précaires ou mal encadrées.
A ce titre, AÉSIO mutuelle se veut le reflet de ce que peut permettre l’ESS en 2022, mais aussi à l’avenir.
Les périodes de confinement ont bouleversé le monde entrepreneurial, mais aussi la façon d’envisager le travail et la vie en général. Or, dans la vie d’un particulier, tout cela est intimement mêlé. Le travail lui donne normalement les moyens de vivre mieux, mais aussi de subvenir à ses besoins, y compris en matière de santé.
Or, une frange de la population renonce à se faire soigner, faute de pouvoir payer le montant des factures, ou encore parce qu’il y a un effet de désert médical.
La santé, selon AÉSIO mutuelle, est à comprendre en reprenant la définition qu’en faisait l’OMS en 1946 : « un état de complet bien-être qui ne s’arrête pas au domaine de la santé ». A ce titre, elle nécessite un accompagnement global et personnalisé de l’individu à chaque étape de sa vie, mais également en anticipant sur ses problèmes futurs pour toujours y trouver une résolution.
La France : terre d’ESS ?
Il est certain que la crise sanitaire et économique a fait émerger de nombreux les projets de l’ESS ; tournés vers les autres.
Pour autant, les entreprises n’ont pas été épargnées, et l’on a pu constater que le secteur non marchand, dont font partie les structures de l’ESS, a été plus résilient que les autres, ce qui doit être questionné.
L’Economie Sociale et Solidaire pourrait ainsi constituer un rempart contre des situations de crise. Désormais, la place de l’ESS dans le PIB au sein de l’Europe est de 10%.
A l’heure où les entreprises doivent passer au tout numérique, il est important de laisser une place à certaines valeurs humaines qui doivent (re)trouver leur place dans le modèle économique, quitte à changer drastiquement ce dernier. N’est-ce pas d’ailleurs ce que font remonter les salariés ? Pour 30% d’entre eux, leur travail est inutile, et ils souhaiteraient retrouver du sens.
C’est notamment pour cela que beaucoup cherchent à changer de voie professionnelle, mais aussi d’endroit de vie pour se sentir mieux. Or, l’ESS naît dans les territoires et vise à accompagner les habitants au niveau local, en tenant compte de ses richesses, de ses spécificités.
Les entreprises de nouvelle génération, pour séduire leurs futurs salariés, vont devoir prendre en considération ces envies qui ne sont que le reflet d’une humanité qui semble avoir déserté les modèles économiques plus traditionnels et donc, peut-être en bout de course ?
Il s’agit de trouver un nouveau rapport à la production de richesses, en impliquant directement les salariés. Un fonctionnement inclusif, ne laissant aucun individu de côté, en faisant la place belle à la formation personnalisée, à l’insertion sous toutes ses formes, pour un travail épanouissant, quel que soit le secteur d’activité.
Il faut, grâce à l’ESS, faire retrouver sa place à l’intérêt général en limitant la lucrativité pour quelques-uns, pour un sentiment plus égalitaire.
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