Créer une société au Japon : Les formalités à remplir ?
Petite, moyenne ou grande, la création d’une entreprise n’est pas une mince affaire. Elle requiert le respect d’un certain nombre de règles propres à chaque législation. Les marchés émergents comme celui du Japon séduisent de nombreuses entreprises qui souhaitent s’expatrier.
Si tel est votre cas, retenez que l’entrée sur le marché de la 3e économie du monde ne peut se faire sans observer certains préliminaires.
Cet article vous servira de guide pour poser les fondations de votre jeune entreprise.
Le Visa : précieux sésame pour s’implanter sur le marché nippon
Dans votre mission de création entreprise au Japon, la question du visa est un nœud à résoudre. En effet, il vous serait impossible d’implanter une entreprise sur le sol nippon sans définir son statut. Votre aventure entrepreneuriale pour ne pas couler d’emblée doit reposer sur de solides bases. De façon classique, les Japonais privilégient un mode de travail de type salarial. Pour cela, diverses options s’offrent à vous à travers les visas. On distingue :
- le visa investisseur : qui vous permet la création de votre société, mais sous certaines conditions comme le fait de détenir une adresse professionnelle et un bureau sur le territoire japonais. Vous devez de même détenir un capital de départ d’une valeur de 42 000 euros ;
- le visa « self-sponsor » : qui vous permettra de vous auto-sponsoriser. Pour l’obtenir, il vous faudra justifier au minimum 25 300 euros de revenus annuels ;
- le visa d’époux : comme son nom l’indique, il s’adresse aux couples qui créent une auto-entreprise avec votre visa d’époux. Il présente bien d’avantages pour ce qui est de la procédure d’enregistrement et de l’apport en personnel ;
- le visa de travail : si vous êtes déjà salarié au Japon et souhaitez créer votre propre entreprise, alors ce visa est le plus indiqué.
Vous l’aurez compris, la création d’une entreprise au Japon répond à un certain formalisme qu’il convient de cerner dès la phase d’avant-projet.
Connaitre les conditions d’ordre financier
L’obtention d’un visa n’est en effet que la première étape de votre long périple. En effet, d’autres conditions viennent s’ajouter à celles liées à l’obtention du visa. Les conditions d’ordre financier sont un exemple parmi tant d’autres. Vous devez par exemple prévoir un investissement minimal d’origine étrangère.
Ce montant s’élève à 5 millions de yens soit un peu plus de 37 700 €. À défaut, vous devez avoir tout au moins deux salariés soit de nationalité japonaise ou résidants sur le territoire japonais. Une fois ces conditions observées, vous devez vous pencher sur la question de la forme de l’entreprise.
Identifier la bonne forme juridique pour votre société
Le statut juridique revêt une importance capitale notamment du point de vue de la fiscalité nationale. Ainsi, vous devez savoir qu’il existe deux (2) principaux statuts de sociétés au Japon. On distingue :
- le Kabushiki Kaisha (KK), proche de la Société Anonyme et,
- le Godo Kaisha (GK), l’équivalent des Sociétés en Nom Collectif en France.
Il faut remarquer que ces deux formes d’entreprises sont tout à fait accessibles avec un visa de type Investor. Bien sûr, les coûts de création diffèrent. Pour les sociétés KK, le coût de création avoisine les 370 000 yens. En comparaison aux KK, la création des sociétés de type GK est bien moins coûteuse. Il ne vous faudra qu’un peu plus de la moitié de l’argent investi pour une société KK, c’est-à-dire autour des 200 000 yens, pour devenir propriétaire d’une entreprise GK. Même si ces derniers présentent un caractère peu crédible, leur mode de gouvernance est assez souple.
Solliciter une entreprise de conseil international pour gagner en efficacité
L’une des manières les plus simples et rapides de vous expatrier est de recourir à l’expertise d’un cabinet de conseil international. En effet, ces entreprises jouissent d’une meilleure connaissance du marché et des législations. Ainsi, vous pourrez vous faire aisément conseiller sur le type de visa adéquat ainsi que la forme d’entreprise la plus adaptée à votre activité. Des entreprises comme INS Global jouissent d’une bonne réputation.
Faire confiance à une entreprise de conseil international, c’est faire l’option de faciliter grandement l’expansion de votre société à l’étranger. De l’emploi à la gestion des salaires, elles disposent du savoir indispensable pour réussir votre insertion. Vous pourrez ainsi démarrer vos opérations au Japon sans le moindre souci ni retard. Vous recevrez des solutions efficaces en termes de portage salarial, de facturation, de recrutement voire même pour la location de vos locaux.
En définitive, il est possible d’implanter une entreprise au Japon. C’est un pays qui regorge d’opportunités pour les investisseurs étrangers. Pour autant, il faut s’assurer de connaitre la procédure ou de solliciter des cabinets dont l’expertise est avérée pour vous accompagner dans les démarches administratives.
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