Depuis quelques années, la blockchain a fait son apparition dans le monde des finances, et notamment dans l’univers des cryptomonnaies. Avec le temps, son usage a été décentralisé, et il est désormais possible de parler de la blockchain dans le secteur agroalimentaire.
N’étant déjà pas très connue du grand public, l’importance de la blockchain dans le secteur agroalimentaire reste peu perceptible. Alors si vous souhaitez être mieux informé des avantages de la blockchain dans le secteur agroalimentaire, ne manquez pas de lire cet article.
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Mieux s’informer sur l’origine d’un produit
Désormais présent dans le domaine de la traçabilité agroalimentaire, la blockchain est représentée sur l’emballage des aliments par un QR code. C’est grâce à ce QR code que tout consommateur désireux de s’informer davantage sur un produit pourra satisfaire sa curiosité.
En effet, pour obtenir des informations sur un produit, l’acheteur n’aura qu’à scanner le QR code avec son téléphone portable. Il sera alors reconduit vers une plateforme numérique où seront inscrites toutes les informations relatives au produit qu’il a en main.
En d’autres termes, la blockchain permet de parcourir en quelques clics les différentes étapes de la vie d’un aliment. Par exemple, avant d’acheter un poulet, le consommateur a la possibilité de tout apprendre sur la vie de l’animal. De façon concrète, il pourra s’informer de tout ce qui suit :
- le site de couvage de l’animal ;
- la date d’éclosion ;
- les conditions d’élevage ;
- le nom de son éleveur ;
- l’alimentation du poulet, etc.
La blockchain apparait alors comme la partie visible d’un iceberg, un moyen de faire de la transparence sur un processus de production. Elle permet d’enregistrer des données à chaque étape de la chaine de production, afin de recréer une « vie numérique » à l’aliment. Remarquez que de nombreuses marques de produits alimentaires ont déjà souscrit à cette technologie de traçabilité agroalimentaire.
L’engouement des producteurs H3
En Europe (France, Allemagne, Italie, etc.), comme en Amérique, de nombreuses marques alimentaires ont adhéré à ce procédé numérique. Chaque acteur présent à chaque niveau de la chaine de production ne manque de jouer son rôle.
Au bout de trois années d’expérience, on compte plus d’une trentaine de filières alimentaires qui ont adopté la blockchain. Cela pourrait paraitre peu aux yeux de certains, mais il est important de préciser qu’une blockchain alimentaire se fait sur plusieurs mois.
La première étape consiste à se rapprocher des acteurs à la base, qui ignorent en réalité le concept. Cette technologie leur étant inconnue, producteurs et éleveurs se demandent alors ce que c’est que la blockchain ? Diverses informations à ce propos sont d’ailleurs disponibles sur https://crystalchain.io/blockchain/.
Il revient alors aux agents de la blockchain alimentaire de leur présenter l’innovation technologique. Très vite, ils adhèrent au principe, heureux de faire connaitre aux consommateurs leurs pratiques agricoles.
Vérification des caractéristiques d’un produit
Désormais, grâce à la blockchain ici, aucun produit n’échappe au processus de traçabilité ; du produit le plus simple au plus industrialisé. Cependant, la tâche parait très minutieuse à la base, car il faut collecter et vérifier les moindres indications relatives à un produit.
Les producteurs (agriculteurs et éleveurs) fournissent certaines informations sous divers supports. Il peut s’agir du papier, d’un format numérique (document Excel) ou une vue photographique.
A ce niveau, les informations ne sont pas toujours faciles à traiter, à cause de leur mode de collecte. Toutefois, le traitement des données devient beaucoup plus facile au fur et à mesure que l’on évolue dans la chaine.
Selon les spécificités d’un produit, la vérification de ses informations peut être plus aisée que d’autres. Par exemple dans le cas d’une carotte et dans un sens général, il faudra parler des techniques de semis, de la récolte, du conditionnement, etc.
Par contre si le producteur est spécialisé en production bio, il sera indispensable de vérifier si les règles de production sont respectées. De fait, les dépenses liées aux recherches ne sont pas les mêmes, mais elles sont prises en charge par les distributeurs. Les consommateurs et les producteurs ne sont pas concernés par le coût des travaux.
Autres avantages de la blockchain alimentaire
Loin d’être une invention de plus, la blockchain alimentaire présente de réels avantages pour tous les acteurs de la chaine. Grâce à la traçabilité, un rapport direct se crée entre le producteur et le consommateur.
A son niveau, l’acheteur a les preuves que les promesses qui lui ont été faites par le producteur sont respectées. Les diverses qualités du produit que vantent les marques pourront désormais être prouvées.
L’un des points forts de la blockchain alimentaire est son caractère inviolable ; c’est-à-dire qu’aucune information ne peut être falsifiée. Très séduits par l’innovation, les consommateurs ne manquent pas d’en faire usage.
Une enquête réalisée sur les plateformes dédiées montre que les acheteurs accordent un véritable intérêt à s’informer sur l’origine des produits. Ce qui est très encourageant et promet des jours meilleurs à la blockchain alimentaire.
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