En termes de formation, il existe deux manières de procéder : l’autoformation et la formation professionnelle. Si la deuxième est reconnue et plébiscitée par l’Etat, la première, pourtant très importante, l’est beaucoup moins. Alors, formation autodidacte ou professionnelle ?
La formation par un organisme
Les avantages
La formation par une structure certifiante est dite « classique ». En effet, c’est le modèle de formation le plus répandu et dont la crédibilité est vantée par les structures étatiques et les grandes organisations.
L’avantage de ce type de parcours est que l’enseignement est délivré par un organisme dont les connaissances et l’aptitude à former sont reconnues par l’Etat. Cela donne donc à cette formation un poids non-négligeable.
De plus, dans bon nombre de cas, un diplôme approuvé par l’Etat fait peser la balance quand on en vient à la question des recrutements.
En outre, la formation par une structure agréée permet d’apprendre aux côtés des professionnels du métier et de bénéficier de leurs expériences.
Les limites
Bien qu’elle présente un intérêt plus que certain, la formation par une structure certifiante se retrouve très vite limitée.
En premier lieu, elle est, le plus souvent, beaucoup plus portée sur le côté théorique. Cela se révèle être un obstacle de taille lorsque les diplômés entrent dans la vie active.
Ensuite, il est commun de remarquer que les connaissances fournies par ce genre de formation ne sont pas souvent actualisées. Les diplômés partent donc avec des points de retard face à des professionnels qui s’autoforment régulièrement.
Enfin, la question des coûts reste un problème épineux car les frais de formation ne sont, généralement, pas donnés. Il est donc impossible de se faire former sans un budget plus ou moins important.
La formation autodidacte
Les avantages
L’autoformation permet à un individu de se former lui-même et présente, à cet effet, de nombreux avantages.
Tout d’abord, elle permet à l’individu de développer et d’exploiter au mieux ses capacités de réflexion et d’adaptation.
Ensuite, son côté fortement pratique permet à l’autodidacte d’apprendre à travers l’expérience, en réalisant des choses.
En outre, l’autodidacte bénéficie de ressources d’autoformation collectives à savoir les tutoriels, l’intérêt des podcasts, les groupes d’échange de savoirs, etc.
Aussi, les coûts de formation sont quasiment nuls (ou très bas) et les connaissances sont actualisées car l’autoformation exige des mises à jour régulières.
Enfin, elle est de plus en plus prisée par les entreprises qui préfèrent des individus aptes sur le terrain à des théoriciens.
Les limites
L’autoformation connaît deux limites principales.
La première est le sérieux. En effet, pour s’autoformer, il faut un sérieux et une détermination sans faille, car personne ne sera là pour surveiller votre apprentissage ou vos progrès.
La deuxième limite est l’inexistence de diplôme certifiant l’autoformation. Cela indique qu’elle n’est pas reconnue par les structures étatiques ; ce qui lui met du plomb dans l’aile quand il s’agit de présenter un Certificat.
L’autoformation au cœur de la formation professionnelle
Elles ont beau avoir des parcours totalement opposés, il faut retenir que la formation par une structure certifiante et l’autoformation sont complémentaires et toutes aussi importantes l’une que l’autre. La solution idéale serait donc de suivre, en premier lieu, une formation professionnelle puis de la perfectionner grâce à une autoformation régulière.
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